Archives par mot-clé : parasite

Panique à bord ! « Les gens qui ne sont rien » vont-ils accepter de “sauver” l’économie capitaliste ?

La classe dominante veut essayer de faire passer un message clair ; un message qui sonnerait comme une évidence ; un message qui affirme qu’il n’y aura pas d’autres choix que de travailler dur pour sortir de cette récession afin de sauver « notre » économie — comme si, au passage, cette « économie-là » pouvait aussi appartenir au peuple !

L’ensemble des annonces faites par nos gouvernants, notamment celle sur la date du 11 mai — pavé dans la mare sorti du chapeau — pour commencer un dé-confinement « restant à gagner » montre une chose importante : un vent de panique souffle au plus haut niveau. Les gueux vont-ils vouloir retourner dans la subordination ? Vont-ils encore tolérer le parasite ? Vont-ils vouloir sauver — une fois de plus — les banques privées, les actionnaires ? Vont-ils vouloir continuer à rembourser les dettes dites publiques, etc. ? Plus simplement, une peur bleue envahit cette petite caste qui se demande si elle va pouvoir s’en sortir victorieuse, c’est-à-dire si elle va être en mesure de garder le pouvoir !

Continuer la lecture de Panique à bord ! « Les gens qui ne sont rien » vont-ils accepter de “sauver” l’économie capitaliste ?

Meilleurs vœux 2020, passons en mode conquêtes sociales en faisant de la politique !

L’année 2020 commence au 28e jour d’un mouvement social d’une puissance inégalée depuis des décennies. L’enjeu de celui-ci dépasse largement la question d’une énième réforme des retraites. L’affrontement de classe qui est en train de se jouer actuellement est d’une violence inouïe, les deux parties jouant très gros… Le premier qui baissera son pantalon va avoir très mal !

Ce mouvement redonne une fierté inestimable au monde du travail en lutte ; il rassemble, fédère, et donne une sacrée lueur d’espoir. Cependant, rien n’est encore gagné et nous devons élever le ton.

Continuer la lecture de Meilleurs vœux 2020, passons en mode conquêtes sociales en faisant de la politique !

Retour sur la privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac : y aurait-il un bon et un mauvais Capital ?

En décidant d’ouvrir le Capital de la société d’exploitation de l’aéroport de Toulouse, le gouvernement confirme non seulement le désengagement de l’État dans les aéroports français et plus généralement dans l’ensemble du secteur public, mais surtout sa servitude indécente au Capital pour l’aider à étendre son emprise partout et dans tous les domaines. Le mécanisme est rodé et pas nouveau : on a volontairement créé une dette publique – entièrement privée ! – pour asservir à perpétuité les peuples et pour « justifier » les politiques d’austérité mises en place par les gouvernements successifs qui elles-mêmes « justifient », entre autres, la vente des bijoux de famille. Et c’est coup double pour le Capital, cela lui permet de rentrer dans toutes les entreprises où il n’était pas encore présent pour piller – encore plus – les richesses créées par les seuls travailleurs ; tout cela avec la complicité de ses serviteurs zélés au pouvoir qui, n’ayant pas eu mandat du Peuple pour cela, n’ont aucune légitimité sur ce sujet…

Mais comment le Capital, par ce type d’opération extrêmement néfaste pour le monde du Travail, arrive-t-il à déposséder à chaque fois des millions de copropriétaires – car les biens de la Nation appartiennent à tous les citoyens, à tous les travailleurs – sans aucune réaction subversive des spoliés de leur propriété collective ? Dit autrement, quels mécanismes permettent de conserver cet ordre établi malgré les luttes ?

Continuer la lecture de Retour sur la privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac : y aurait-il un bon et un mauvais Capital ?