Alors que le Capital domine le monde et veut étendre son emprise partout et dans tous les domaines, le monde du Travail souffre et se retrouve enfermé dans un carcan mortifère. Le Capital n’en a jamais assez et pille toujours plus ; toutes les richesses sont dans son collimateur, tout doit y passer. Cet affrontement entre le Capital – parasite, pilleur de richesses – et le Travail – seul créateur de richesses – s’aiguise et devient donc d’une violence inouïe.
Dans cette lutte entre ces deux classes antagonistes, le Capital impose un régime totalitaire planétaire pour assurer sa suprématie avec la complicité de différents gouvernements. Ses fidèles serviteurs au pouvoir déploient de grands moyens – jusqu’à la guerre – pour qu’il amasse toujours plus de ressources et puisse exploiter de la main-d’œuvre toujours plus « rentable ». Les politiques d’austérité menées depuis quelques années sont une grande réussite de ce point de vue.
En France, l’asservissement des pouvoirs successifs au Capital n’est plus à démontrer. Le style varie : on passe de Sarkozy le président des riches à Hollande le président qui n’aime pas les pauvres ; mais rien ne change : le Capital décide, le gouvernement se soumet et les députés votent. Dans ces conditions, pas difficile pour lui de faire imposer des lois et traités permettant d’asservir les peuples à perpétuité – l’Union Européenne, et maintenant le traité transatlantique sont des exemples éloquents.
La situation politique et sociale dans notre pays et dans le monde s’aggrave constamment et devient maintenant extrêmement inquiétante. Les peuples dépossédés de leur souveraineté subissent le diktat des grandes puissances impérialistes ; ainsi un peu partout sur le globe, des conflits éclatent uniquement pour le bien-être de la finance. Il en va ainsi de situations extrêmement périlleuses – en Europe orientale, au Moyen-Orient par exemple – qui menacent la paix mondiale. Le Capital mène l’humanité à sa perte.
Le monde du Travail n’a pas connu de victoire depuis près de 50 ans et ce n’est certainement pas à déconnecter de la disparition de ce point de vue communiste révolutionnaire, c’est-à-dire qui vise à sortir du capitalisme. Ainsi, face aux attaques impitoyables du Capital et en l’absence d’analyse politique de la situation, bon nombre de militants dans les entreprises se sentent désarmés, désespérés et perdent confiance en la lutte.
Nous ne sommes ni une tendance du défunt PCF, ni un parti, mais l’association Rouges Vifs IDF nous donne un cadre – faute de mieux – pour analyser collectivement les évènements nationaux et internationaux sous l’angle Capital/Travail et d’essayer de construire un point de vue communiste révolutionnaire.
- Le Travail est seul créateur de richesses, pourquoi les producteurs ne seraient-ils pas les seuls légitimes à décider de leur affectation ?
- L’Europe créée par le Capital pour le Capital pourra-t-elle devenir un jour « sociale » ?
- Pourquoi nos institutions représentatives servent-elles à verrouiller toute possibilité d’exercer une autre politique ? On est loin du « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » !
- Le bipartisme applique la même politique en conformité avec les traités européens au service du Capital, dont le dernier impose que le budget du pays soit validé par la commission européenne avant présentation aux députés. Qu’en est-il donc de notre souveraineté ?
- Les mécanismes institutionnels se dévoilent chaque jour davantage dévastateurs… L’abstention grandissante – 60 % d’abstention aux dernières élections européennes – n’est-elle pas justement un signe de refus de ces institutions ?
Bonne lecture et peut-être à bientôt parmi nous !
Novembre 2014